Accéder au contenu principal

une histoire d'A toute simple.

J’avais pour but, comme projet de faire la fête. Et oui la fête toujours la fête; se vider la tête ou se l’exposer tout dépend de la façon de voir les choses et surtout à qui tu poses la question. Il nous fallait prendre le train pour nous rendre a cette fête particulière, pour ne pas entrer dans les détails disons que c’est une fête marginale. J’étais avec 3 autres personnes, des gens merveilleux que j’aime de tout mon coeur, même s’il faut le reconnaître je ne prends pas toujours les meilleures décisions avec elleux. Et nous étions parti pour le Jura les poches pleines de stupéfiant et les mains vides. Une fois arrivés à notre arrêt de train une partie du wagon, surprenamment rempli pour ce train régional, sorti avec nous et nous nous entassâmes dans un minuscule car postal en direction d’un village perdu dans la vallée voisine, en direction de l’aventure. Je vous (re)passe les détails sur notre montée, mais nous avions à peine entamé notre montée quand nous étions au sommet. Et au sommet il y avait les caissons, un mur de son. Et la musique fut. Boum Boum Boum, des explosions pacifiques qui ne blessent que notre audition, dans longtemps … Je n’avais qu’une envie : danser comme si ma vie en dépendait. Et c’est ce que faisaient les gens autour de moi, la foule qui avait entouré mes ami’es que je ne voyais que de loin, très loin. Elleux aussi dansaient, improvisaient, s’amusaient comme si le temps s’était arrêté ou si au contraire il passait trois fois plus vite. Te voilà, tu étais là devant moi. Dans ton sang coulait l’envie et le bonheur littéral. La nuit était déjà bien avancée quand tu m’adressas pour la première fois la parole. Ta douce voix me demanda si je voulais du whisky-coca, ce que j’acceptai avec un plaisir singulier. Tu me présentas la boisson comme étant dégueulasse ce qui n’était pas totalement faux, mais bon on a toujours besoin d’alcool, me dis-je, en buvant le poison en trois gorgées. Après un instant ou une dizaine de minutes, ce qui honnêtement revenait au même, car j’étais tellement absorbé par la musique, tu m’as dit que tu me trouvais belleaux (beau dans les dialogues originaux). Et cela ne m’arrive pas souvent, donc quand une inconnue me le dit cela me bouleverse. Je me souviens avec exactitude être sorti de ma transe, avoir levé les yeux sur toi, sur ton visage dans l’obscurité, sur ton tes yeux magnifiques avec ton trait d’eye-liner parfaitement exécuté, dans tes gigantesques pupilles; je me souviens t’avoir répondu que moi aussi je te trouvais belle, et il est vrai que tu es magnifique, avec du recul je te trouve de plus en plus belle de semaine en semaine.  Cet instant marqua le début de notre soirée tous les deux. Durant une longue période, nous étions ensemble; je te suivais, tu me suivais et principalement on dansait pendant des heures. Après tout on était la pour ça, faire la fête, se perdre, se retrouver vivre une expérience que nous n’aurions pas pu vivre si nous n’étions pas allés dans les bois. On se déplaçait dans la foule, comme prise par des vagues, nous dansions ici et là. Mes yeux vacillaient entre ton visage et les caissons. Parfois nos regards se croisaient et c’était la plus belle des choses donc nous lâchions un sourire satisfait. Je me demande bien ce que t’as pu me trouver, je ne dansais pas bien, pour être exact je ressemblais à une boule de cheveux allant dans toutes les directions sur un corps parfois mobile. Oui, car mes mouvements de hanches laissent a désirer et il faut que je l’assume, mais j’ai appris à danser avec des métaleux, le headbanging c’est ce que je fais mieux. Le temps passant et je rencontrais des amis, un ami qui comme moi apprécie un bon joint pur. Et nous étions partis pour partager un cône dans nos deux voyages bien différents. Tu lui demandas si j’avais une copine. Cet ami que je ne connaissais de peu ne sachant répondre laissa la chance décider pour lui, et il répondit oui au hasard. Ce qui provoqua en moi une légère tension, je rétorquai en m’étouffant que c’était faux. Mais tu étais une bonne enquêteuse, donc tu me répondis que si, et tu m’apportas des éléments qui venaient confirmer tes intuitions. Un message que j’avais écrit quelque temps plus tôt, ce message prouvait cet état de fait: j’avais une copine ou un copain. Je rétorquai que ce message était destiné a Julia ma meilleure amie. Je n’avais pas réellement envie de rentrer dans la nature du dit message, car ce message lui expliquait notre rencontre et tes paroles plus que flatteuse. J’étais un peu honteux de tout raconter à une tierce personne sur le moment même. Aujourd’hui, devant mon écran, je ne ressens plus cette honte. Mais tu ne semblais pas directement en prendre rigueur donc nous continuâmes de danser. Puis mon autre meilleur ami fit son apparition, de derrière la foule. Il se trouvait dans une situation ou sa volonté d’un j était plus forte que son envie de ne pas nous déranger, donc il décida de nous interrompre dans notre danse. On dit qu’on ne sait pas réellement ce que l’on veut jusqu’à ce qu’on te le mette sous les yeux , j’avais tout d’un coup très envie d’un tonje. Et il se trouvait que j’avais tout mon matériel sur moi, même ma moulie que j’avais reçu de Julia, Marina, Émilie, Amanda, Bella et qui avait passé de mains en mains tout le long de la nuit. Tu t’étais proposée pour le roulage en disant et je te cite « je suis une énorme foncedé » ce qui m’a touché droit au coeur. Ce roulage de joint ne fut pas des plus serein, en effet après la préparation de la mix tu me demandas pourquoi je ne disais pas à Julia que je l’aimais. Force est de constater tu avais vu juste; je l’aime, mais c’est de ces histoires d’amour qui ne se finisse pas par une rupture, mais par le temps et la distance. J’ai donc répondu que je l’avais déjà fait ce qui t’a fait compatir pour des raisons que je ne vais pas développer. Le oinje roulé puis aussitôt fumé, nous pouvions reprendre notre danse. Elle s’acheva vers… je sais plus mais quelque part autour des 5h du matin. Ce moment où tu es partie sans dire au revoir ou sans que je le fasse. Je ne sais plus j’ai utilisé ton dépars pour justifier des abus que j’aurais de toute façon fait, mais qui résultèrent en l’oubli de ton nom et mon apparence de zombie vers dix heures du matin quand tu es revenue. J’étais dans mon monde on va dire, un monde fait de paresse, de fatigue et de fixage de chaussure. Mes ami.es m’avaient quitté, mais je n’étais pas pour autant seul.e. J’avais a mes côtés l’homme qui m’a fait découvrir le Son. Mais j’avais honte de mon état quasiment végétatif et de moi-même. Donc je ne t’adressai pas la parole de peur de t’effrayer et tu fis de même de peur de me déranger. Il faut dire que les jours qui suivent tu as passablement été sur mon esprit, ça et la situation de merde dans laquelle je m’étais mise. (Encore merci, Cyril, gros bisous) Puis par la suite j’ai pu découvrir l’étendue de ta beauté, même si ne pas savoir ton nom fut un handicap de taille, en tout cas les deux premiers jours. Et maintenant ? Et bien maintenant il faut qu’on se revoie; j’en suis déjà tout.e nerveux.se.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Have a thought for the deads

Midnight skies, a white moon above them. Maybe a couple cigarettes, or a joint i'm not really sure. But by these nights you need smoke gently comming out of your lungs and going to reach the moon. Because you wont. It's funny or depressing how you always stay on your space rock and never get to go anywhere else. You'll always stay on the same literally shitty soil. Resigned to live under an economic regime that dictate what you will like, find cool, dislike, hate. An economic system that choose to help or not help you, and people with disabilities know that it rarely choose to help you. So they will let you die. If you're dead you can't show the flaws of that system anymore. Because humans are now meant to produce, to work. But if you can't work you're not seen as a human. This goes with any ideology that sees work as the way you're meant to live. From fascists to social democrats they want you the alcoholic to be dead rather then have to pay you food, t

Love, drugs and revolution chapter 0

I'm in Wallis for a few days with my parents. You can't escape your condition and god-damn I'm tired of hating myself because of my bourgeois family. Anyway I'm living in luxury, in a nice hotel with a spa. Everything is beautiful I have to say, so much old artifact here. Some ancient paintings and engraving are on the wall. I miss my guitar and the cold is unbearable, my phone battery doesn't last long outside. And it's for the better i can't text her. Today i blocked her from all my social networks, and i feel light now. A lot of things happened since I've wrote them. That's what i say to all my far away close friends. Well i lost my best friend and it hurts bad, really really bad. And It's all my fault. She helped me a lot and I'm very thankful for it. She helped me go thru what i thought was the hardest part of my life. Jokes on me it's right now the hardest part of my life and i feel alone, i miss her. Depression is though, it's

thru the woods (original), chapter one

« so you’re a philosopher ? » « yes » he answered simply « how did you guess? » « well » I respond «there are many books on this table » The table was rather small, short-legged, made out of massive wood. This small table was covered with books, but only written by unknown auteur: Paristote, Alto, Murx, Hagal , Luc boat ( he immediately told me his disaccords with him), Julien Perret, etc… The room was clearly small, small and packed; books everywhere, piles of books laying on the floor , two armchairs, a small desk , shelfs everywhere, this small table, a window, with a landscape, blue sky and oranges trees blowing up like fireworks , and at least the philosopher; an old man, small eyes, thin eyebrows, long beard with a mustache as long as the beard , he was wearing a tweed jacket, a green nice one, Scottish style and he was smoking from a pipe, blue smoke around him , he was smiling and open to any discussion. « you need to unlearn » he said with a smile. « wait a minute… » I re